mardi 23 octobre 2012

Mon cerveau va trop vite

Je suis fatiguée d'avoir un cerveau qui va trop vite.

Je suis en train de faire la vaisselle et hop, je m'aperçois que je suis en train d'imaginer comment je vais annoncer la nouvelle de ma grossesse à mes parents ! Pour info, mon embryon est, au mieux, en train de s'implanter... C'est pas comme si c'était gagné, hein... En plus, autant la première fois on en avait parlé à quelques personnes : mes parents, ma marraine, mes frères et 2 amies étaient au courant, autant là, on a gardé ça pour nous 2...

Je suis installée sur mon canap', je regarde la télé et je réalise que je suis en train de penser à la nouvelle couleur de la chambre : ben oui, quand on aura 2 enfants, on leur donnera la grande chambre et on prendra la petite, il faudra qu'on refasse la déco ! Non, non, ce n'est pas du tout prématuré de penser à ça !

Tout le monde me le répète : "c'est important que vous soyez positive, ça améliore les chances, hein !". A part le fait que ce soit HYPER CULPABILISANT (genre ça n'a pas marché parce que je n'ai pas visualisé assez de cœurs roses volants et de bisounours étincelants), je me dis que le risque est que la chute soit super dure... et la pente sera difficile à remonter.

Hiiii, du rose, des paillettes et en plus, un chaton ! Hiii !


2 commentaires:

  1. Je suis incapable de dire si ça fait plus mal quand on espère ou quand on est défaitiste. Après tout, quand je suis pessimiste, je souffre aussi alors...
    Je pense que tu peux te projeter tout en gardant dans un coin de ta tête qu'il y a une possibilité que ça ne marche pas cette fois-ci mais plus tard.

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  2. Pareil, tu as raison, quand je suis pessimiste, je souffre aussi...

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